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(BL) Répertoire de Bastien
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  21 décembre
  A l'autre bout du globe
  A tes souhaits
  Absent
  Aux pieds
  Cliché
  Comme à la guerre
  Contretemps
  Essai
  Félins
  Il m'a semblé te voir
  Ils attendaient
  J'aurais dû
  Jamais toujours
  Je viens vers toi
  L'inconfiance
  La première
  Le banc
  Lumière
  Mauvais temps
  Neige et soleil
  Où aller
  Petits
  Pleine lune
  Plus haut
  Pour toi
  Pourquoi
  Sans rancune
  Si tu
  Sur
  Une croix sur soi


Bastien

Petits
(J. de La Ville de Mirmont - B. Lucas / G. Fauré)
Ce titre figure sur :



Titre déjà joué 10 fois

Première apparition
le 17.02.2007
à Bourges

Dernière apparition
le 02.10.2014
à Nottuln
Adaptation de l'Horizon Chimérique de Gabriel Fauré, d'après un texte de Jean de la Ville de Mirmont.

Petits, nous vous aurons aimés en pure perte,
Le dernier de vous tous est parti sur la mer !
Le couchant a guidé tant de voiles ouvertes
Que ce port et mon coeur sont désormais déserts.

Petits, vous en êtes à rêver de découvertes,
D'apposer votre empreinte sur de nouvelles terres !
C'est le chant des sirènes et leurs îles désertes
Qui résonnent dans vos coeurs et dans ceux de vos frères !

La mer vous a rendus à votre destinée
Au delà du rivage où s'arrêtent nos pas.
Nous ne pouvions garder vos rêves enchaînés,
Non, il vous faut des lointains que je ne connais pas.

Mais, Petits, pendant que vous rêvez de vues à perte,
Ironie de mon sort, c'est la vue que je perds !
Vous usez sans compter vos yeux encore alertes
À ne jamais leur donner de visions familière !

Vous ne les avez vus, ces marins téméraires
Revenir au pays épuisés et vieillis ;
Tous ont toujours les mêmes histoires extraordinaires
Mais dans leurs yeux les regrets de n'avoir rien bâti.

On peut rebrousser chemin sur mer et sur terre.
L'espace nous laisse libre d'aller et de venir
Mais, dans le temps, pas moyen de faire course arrière ;
Revenir, c'est encore et toujours devenir !

Mais, Petits, moi aussi j'ai rêvé d'herbe plus verte !
Moi aussi, j'ai rempli l'horizon de chimères !
Et si j'ai résisté à ces promesses offertes,
C'est pour cette ville que j'ai voulu me rendre chère.

La Terre est un vaisseau trop vaste pour un homme ;
Aucun n'a l'envergure d'être maître à son bord.
Moi je connais mes moindres pas et j'en peux faire la somme :
Gardez donc l'Univers et laissez moi ce port !

Quand je m'y traîne, le regard posé sur la mer,
Le souffle qui vous grise me plie et me fait froid,
Et votre appel au fond des soirs me désespère
Car j'ai de grands départs inassouvis en moi !