C'est en 1994 que j'ai découvert ce chanteur (ancien leader du groupe Malicorne dans les années 70). Quand je dis « chanteur », cela peut paraître réducteur puisque cet homme-là écrit des chansons du meilleur tonneau, mais pour moi, « chanteur » est un atout supplémentaire : en effet, d'aussi loin que je me souvienne, mes goûts musicaux ont toujours été centrés sur les chansons, et non sur les voix des chanteurs. En clair, ce sont le message et la qualité d'écriture qui priment pour moi, et non le messager (et ça ne s'est pas arrangé depuis que j'écris des chansons !).
Les gens se considèrent souvent en 2 catégories : ceux qui chantent juste et ceux qui chantent faux (ce qui est une erreur car, en réalité, très peu de gens chantent irrémédiablement faux...). On m'a toujours mis du côté de ceux qui chantent juste, alors je pensais que c'était acquis : je chantais bien ! Mais en écoutant Gabriel Yacoub j'ai compris que bien chanter relève en réalité bien plus de la conviction que du don. A vouloir chanter « bien comme il faut », trop d'interprètes oublient de penser à ce qu'ils disent...
Enfin, vous comprendrez la différence en écoutant sa vaste discographie qui ne peut être résumée (avec quand-même une préférence, me concernant, pour ses albums solo) et vous imaginerez donc ma fierté et mon émotion quand j’ai eu l’honneur et la chance d’avoir Gabriel pour producteur et réalisateur de mon premier album,
Essai, après plus de 12 ans passés à écouter religieusement ses chansons précieuses.
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