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Première apparition
le 29.11.2004
à Paris
Dernière apparition
le 20.10.2009
à Paris
Je voudrais veiller ou rêver sans me réveiller
Ou être celui sûr de lui que je suis dans mes nuits
Mais vous n’pouvez rien me confier ;
Ce serait trop risqué :
Si je gagne la moindre importance,
Je perds ma confiance.
C’est la loi du plus faible ;
Je ne suis pas fiable
Mais, par moments, même moi m’émeus, quand mes mains m’aident à m’aimer mieux,
Quand elles agissent et réussissent,
J’ai envie de les croire et je ne veux plus les croiser.
C’est magique, mes mains me mènent même à moins marmonner mes mots,
Grâce à mes mains, je n’vaus pas rien
J’ai envie de les croire et je ne veux plus l’écraser…
Je voudrais ne plus stresser, ni trembler, détraquer.
Pour que je m’en tire, suffire, c’est sentir comme je respire
Mais je n’me maîtrise pas assez.
Quand je suis seul, je sais,
Mais dès que l’enjeu devient de taille,
De suite je défaille.
Il n’y a rien à faire ;
Je n’fais pas l’affaire
Mais je me mens : mamy, maman, ma mie, m’aiment sans ménagement.
Elles croient en moi et je les crois.
J’en étais surpris mais j’ai appris à en être sûr.
En effet, mes faits ne sont pas des méfaits, pourquoi me méfier ?
Oui, c’est un fait et je m’y fais !
Je m’étais épris du mépris mais je m’étais mépris.
C’est la tête que je me casse,
Et c’est la main que je passe…
C’est dans ma tête que ça s’passe si j’ai rien dans la panse,
C’est facile, pour que ça passe, il suffit que j’y pense
Et comme un mage je manie mes mains de main de maître éminent ;
Quand elles agissent, elles réussissent.
Il suffit de les croire et on ne veut plus les croiser…